Biboo bat des ailes

Mes chers amis, un message comme une bouteille à la mer… Eparpillés au quatre coins du monde ou restés au bercail jamais quitté, je suis loin de vous… Or l’amitié, ça s’entretient, je le sais ; j’y tiens. C'est ce que je tenterai de faire ici.Pour que quand je rentrerai, quand nous nous retrouverons tous, nous ne nous regardions pas un instant comme des étrangers, mais que nous ayons l’impression de nous être quitté la veille. Et de reprendre une conversation inachevée…

14 juillet 2006

Partir...



Paris Charles de Gaulle - Madrid Barajas... A peine une heure quarante-cinq de vol d'une capitale à l'autre pour un tout petit voyage de trois mois, et pourtant, ça m'a paru soudainement énorme lorsque je suis arrivée à l'aéroport français. J'ai soudain réalisé que mon énorme valise, qui dépassait de beaucoup le poids maximum autorisé, contenaitles seules affaires famillières que j'aurai bientôt à ma disposition... J'ai quand même fini par embarquer, un peu tendue et, avouons-le, émue et pouf! sans avoir le temsp de m'en rendre compte vraiment et j'étais à Madrid. Enfin je passe sur le retard qui laissait s'échapper toutes mes chances de voir la deuxième mi-temps du match des bleus...

C'est drôle de découvrir une ville comme ça, de nuit, des fenêtres d'un taxi, avec à la radio des voix qui parlent à toute vitesse dans une langue qu'on ne connaît pas encore très bien et qui commentent une demi-finale de coupe du monde en écorchant les noms de mes chers compatriotes...

Je reviendrai ultérieurement sur mon arrivée et les quelques jours de 'transition', pendant lesquels j'ai découvert un peu la ville, débuté mon stage à Intuition Media, squatté chez une jeune avocate française prolixe et adorable, regardé la défaite française en compagnie des nombreux expat' français et italiens sur un écran géant sous 40°c (normal à 22h!), cherché un appartement, etc etc

Car après cet avant-propos, il est temps de rentrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire que vous preniez connaissance de mes aventures madrilènes, au moment où elles commencent véritablement.